Les perspectives du projet de gazoduc transsaharien prennent une nouvelle dimension avec la récente visite officielle à Alger du président de la Chambre des représentants nigériane. Les échanges ont confirmé la détermination des deux nations à concrétiser cette infrastructure énergétique d’envergure continentale.
Au cœur des discussions, la faisabilité technique et économique du projet a été examinée par les délégations des deux pays. Le tracé, qui ne concernerait que trois nations, est considéré comme un atout majeur pour sa réalisation. Les études lancées plus tôt cette année progressent conformément aux calendriers établis.
Cette rencontre a permis d’élargir le dialogue aux potentialités de coopération dans les secteurs minier et énergétique. Les responsables ont exprimé leur volonté commune de transformer leurs excellentes relations politiques en partenariats économiques concrets. L’accent a été mis sur la nécessité de développer des projets structurants qui bénéficieront à l’ensemble de la région.
Le projet de gazoduc représente une pièce maîtresse dans la stratégie énergétique régionale. En connectant les importantes réserves gazières du Nigeria au réseau algérien, il ouvrirait de nouveaux débouchés pour approvisionner les marchés africains et européens. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de développement économique intégré et de partenariat sud-sud.
Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à renforcer leur coordination pour mener à bien ce projet stratégique. La coopération énergétique apparaît comme le fer de lance d’une relation bilatérale en pleine maturation, porteuse de retombées économiques significatives pour l’ensemble du continent.
