Une révélation historique a été dévoilée concernant un plan militaire israélien visant le territoire algérien en 1988. Selon des déclarations officielles, les services de renseignement avaient découvert un projet préparé par Israël pour bombarder un site stratégique dans la banlieue ouest d’Alger, où se tenait une réunion cruciale pour la cause palestinienne.
Cette information, restée confidentielle pendant des décennies, éclaire d’un jour nouveau les risques encourus par l’Algérie pour son soutien indéfectible à la Palestine. Le pays avait accueilli une session historique du Conseil national palestinien, au cours de laquelle fut proclamée la création de l’État palestinien, sur la base des résolutions internationales.
Les autorités algériennes n’avaient jamais rendu publique cette menace sécuritaire majeure à l’époque. Des sources militaires confirment que les forces de défense étaient pleinement conscientes de ces risques, mais que la détermination à soutenir le peuple palestinien primait sur toute considération sécuritaire.
L’Algérie maintient que son engagement envers la Palestine s’inscrit dans une continuité historique remontant à 1948, lorsque des combattants algériens se sont joints à la résistance palestinienne. Le pays rappelle également avoir offert refuge à des dirigeants palestiniens à plusieurs reprises durant les périodes de crise.
Cette position constante s’est manifestée à travers un activisme diplomatique soutenu, notamment pour obtenir une reconnaissance internationale de la Palestine. Les efforts algériens ont contribué à l’obtention du statut d’État observateur aux Nations Unies, marquant une étape significative dans la lutte palestinienne.
La position officielle reste inchangée : seule la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale peut apporter une solution durable au conflit. Cet engagement se veut indépendant de toute reconnaissance internationale, puisant sa légitimité dans une solidarité historique et une conviction profonde.
