Les autorités algériennes ont accordé la priorité au secteur de la défense dans le projet de loi de finances pour 2026, avec une enveloppe record dépassant les 3 205 milliards de dinars. Cette allocation budgétaire représente la part la plus importante des dépenses publiques, confirmant la place centrale accordée à la sécurité nationale.
Cette augmentation significative s’inscrit dans une tendance haussière observée depuis sept ans, le budget de la défense ayant connu une progression constante pour atteindre l’équivalent de 24,6 milliards de dollars. Les crédits alloués serviront principalement à moderniser l’équipement militaire, acquérir de nouveaux systèmes d’armement et renforcer les capacités opérationnelles des forces armées.
La situation géopolitique régionale explique en grande partie cette orientation budgétaire. L’Algérie fait face à plusieurs défis sécuritaires à ses frontières, particulièrement dans ses régions méridionales. L’instabilité persistante dans certains pays voisins, combinée à diverses menaces transnationales, nécessite selon les analystes un renforcement continu des capacités défensives.
Les fonds seront répartis entre plusieurs postes budgétaires, incluant la défense du territoire, la logistique et l’administration générale du ministère. Cette répartition reflète la volonté des autorités de maintenir un équilibre entre les besoins immédiats de sécurité et les investissements à long terme dans la modernisation des forces armées.
Cette augmentation budgétaire intervient dans un contexte régional marqué par diverses crises sécuritaires qui pourraient potentiellement affecter la stabilité du pays. Les décideurs algériens estiment nécessaire de doter les forces de défense des moyens adéquats pour faire face à l’évolution des menaces dans la région.
