Face aux fluctuations des marchés, les autorités algériennes déploient un dispositif complet visant à réguler les coûts des denrées alimentaires et des articles scolaires. Sept mesures concrètes ont été activées pour contrer les tendances inflationnistes tout en préservant les équilibres économiques.
Le volet opérationnel comprend un contrôle renforcé des unités de stockage, avec l’implication des services de sécurité pour prévenir toute rétention artificielle de marchandises. Le recours au système national de régulation des produits agricoles permet d’optimiser la chaîne de distribution depuis les zones de production jusqu’aux points de vente.
Une innovation notable réside dans l’élargissement des circuits courts. Les agriculteurs peuvent désormais commercialiser leurs récoltes directement via des espaces dédiés, éliminant les intermédiaires superflus. Cette approche montre déjà des résultats tangibles avec une diminution significative des tarifs constatée sur les douze derniers mois.
La modernisation des outils de supervision constitue un autre pilier de cette politique. Une plateforme numérique permet désormais un suivi en temps réel des disponibilités et des prix, facilitant les interventions préventives lors des tensions marchandes.
Parallèlement, un nouveau cadre législatif se précise pour encadrer la filière des fruits et légumes. Ce dispositif juridique inédit définira les normes de transparence commerciale et les conditions d’une concurrence équitable entre les opérateurs.
Dans un registre connexe, une opération d’envergure nationale a permis de réduire de près de moitié le coût des fournitures scolaires, illustrant la cohérence d’une politique sociale intégrée.
Cette stratégie concertée entre les départements ministériels concernés s’inscrit dans une vision à long terme. Elle combine régulation marchande, modernisation des circuits et protection du consommateur, formant un triptyque vertueux pour la stabilité économique du pays.