Une avancée historique vient de se produire dans le système de santé algérien avec la signature d’un partenariat stratégique garantissant désormais la couverture intégrale des transplantations hépatiques pour les assurés sociaux. Ce dispositif met fin à l’obligation pour les patients de recourir à des soins onéreux à l’étranger.
L’accord, conclu entre la caisse nationale d’assurance sociale et le centre hospitalier de référence en matière de transplantation, représente un tournant décisif pour des centaines de patients nécessitant une greffe du foie. La mesure couvre spécifiquement les interventions sur adultes à partir de donneurs vivants, dont les coûts étaient jusqu’ici prohibitifs pour la plupart des familles.
Le programme ambitieux prévoit la réalisation de cinq transplantations hépatiques annuellement, avec une première opération déjà réussie la semaine dernière. Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large de renforcement de la souveraineté médicale du pays, comme en témoigne la réduction spectaculaire des transferts sanitaires à l’étranger, passés d’une centaine à seulement cinq cas.
Les autorités sanitaires voient dans cet accord la concrétisation d’une stratégie visant à développer l’expertise médicale nationale et à rendre accessible sur le territoire des traitements de haute technicité. Cette évolution majeure permet aux patients de se concentrer sur leur guérison sans avoir à affronter le fardeau financier qui accompagnait jusqu’alors ces interventions vitales.
Cette avancée significative dans le domaine de la transplantation s’accompagne d’autres réformes structurelles engagées par les pouvoirs publics, notamment dans le secteur de l’emploi, confirmant une dynamique globale d’amélioration des services aux citoyens.