L’émissaire américain Steve Witkoff a révélé qu’un rapprochement historique entre l’Algérie et le Maroc serait en cours de finalisation. Selon le diplomate, un accord de paix entre les deux nations voisines pourrait être conclu dans un délai de soixante jours.
Ces déclarations interviennent alors que les relations entre Alger et Rabat demeurent tendues depuis plusieurs années. La médiation américaine, impliquant également d’anciens conseillers présidentiels, travaillerait activement à faciliter un dialogue entre les deux capitales.
Des sources proches du dossier indiquent que les autorités algériennes se montreraient ouvertes à une normalisation des relations bilatérales. Cette évolution potentielle survient dans un contexte régional marqué par de multiples recompositions diplomatiques.
Le président algérien avait récemment tenu à préciser que la fermeture des frontières entre les deux pays relevait de considérations plus complexes que le seul différend sur le Sahara occidental. Son intervention visait à rappeler la longue histoire des tensions frontalières qui ont marqué les relations entre les deux États depuis leur indépendance.
Les observateurs régionaux suivent avec attention ces développements, qui pourraient modifier significativement l’équilibre géopolitique en Afrique du Nord. La possibilité d’une réouverture des frontières et d’une coopération renouvelée entre Alger et Rabat suscite autant d’espoirs que de questions sur les conditions de ce possible rapprochement.