Le gouvernement algérien a arrêté dimanche une série de décisions structurantes concernant trois domaines prioritaires : la refonte du système judiciaire, la sécurisation des ressources hydriques et le soutien à l’entrepreneuriat continental.
Dans le secteur de la justice, les travaux ont abouti à l’adoption d’un nouveau statut pour les magistrats, incluant des mesures d’amélioration des conditions de vie et de carrière. Le dispositif prévoit notamment un renforcement des garanties sociales et l’instauration d’une période de formation pratique obligatoire pour les nouveaux juges. Parallèlement, la création de pôles judiciaires spécialisés vise à optimiser le fonctionnement des tribunaux et à adapter leur organisation aux spécificités territoriales.
Sur le front de l’eau, le programme national de dessalement s’élargit avec la construction de trois nouvelles unités de production. Ces infrastructures, dont la capacité cumulée atteindra 900 000 mètres cubes journaliers, doivent permettre de pallier les déficits hydriques chroniques dans plusieurs régions. Les autorités ont simultanément annoncé le lancement d’études techniques pour rationaliser la consommation et réduire les pertes dans les réseaux d’adduction.
Le volet économique a été marqué par les préparatifs du prochain forum dédié aux start-up africaines, présenté comme une plateforme stratégique pour fédérer les jeunes talents du continent. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de stimulation de l’innovation et de création de synergies interafricaines.
La session gouvernementale s’est achevée par l’homologation de plusieurs mouvements dans les hautes fonctions de l’État, reflétant la continuité des efforts de modernisation institutionnelle.