La justice algérienne a rendu son verdict dans le procès pour enrichissement illicite et déclaration patrimoniale mensongère concernant un ancien haut responsable gouvernemental. Le tribunal a prononcé une peine de trois années d’emprisonnement, dont deux fermes, accompagnée d’une amende financière et de la confiscation des biens saisis.
L’ancien dignitaire du gouvernement avait été poursuivi pour ne pas avoir déclaré l’intégralité de son patrimoine et pour s’être indûment enrichi durant son mandat. Les juges ont finalement retenu une peine inférieure à celle initialement requise par le parquet, qui avait demandé six ans de réclusion.
Lors des audiences, l’accusé avait contesté les charges retenues contre lui, fournissant des justifications détaillées sur l’origine de ses propriétés. Il avait notamment expliqué que certaines omissions déclaratives concernaient des biens immobiliers dont la situation administrative particulière ne permettait pas leur inscription officielle au moment de sa prise de fonction.
Concernant une résidence somptueuse dont le prix d’acquisition avait suscité l’interrogation des enquêteurs, l’ancien ministre avait affirmé que le financement provenait de la vente d’un précédent logement, complété par les revenus professionnels de son épouse et les siens.
Le jugement définitif marque l’aboutissement d’une procédure judiciaire suivie de près par l’opinion publique, illustrant les efforts des autorités judiciaires dans la lutte contre les délits financiers au sein de l’administration. La sentence prononcée inclut également des mesures de confiscation des avoirs considérés comme d’origine illicite.