UNE CENTRALE SOLAIRE ALGÉRIENNE LIVRE SES PREMIERS ENSEIGNEMENTS APRÈS UN AN D’ANALYSE

Dans la région saharienne de Ghardaïa, une installation photovoltaïque expérimentale a dévoilé des résultats significatifs suite à douze mois d’observation rigoureuse. Cette centrale de 1,12 mégawatt, située à Oued Nechou, a fait l’objet d’une évaluation approfondie par des scientifiques scandinaves qui ont examiné le comportement des panneaux solaires dans des conditions désertiques extrêmes.

L’infrastructure, opérationnelle depuis 2016, présente la particularité de combiner différentes approches technologiques. Sur les huit sections distinctes qui la composent, six disposent de structures fixes représentant 918 kW, tandis que deux autres, totalisant 203 kW, sont équipées de systèmes motorisés qui suivent automatiquement la course du soleil.

La diversité s’étend également aux types de panneaux déployés, avec quatre technologies différentes réparties sur l’ensemble du site : silicium amorphe, tellurure de cadmium, cellules monocristallines et polycristallines. Cette variété a permis des comparaisons détaillées entre les performances des différentes configurations.

Les mesures enregistrées toutes les demi-heures ont mis en évidence l’influence déterminante des paramètres climatiques. Les températures ont varié de 16°C en hiver à 42°C en été, tandis que l’ensoleillement quotidien a fluctué entre 5,4 et 7,1 kWh/m². L’étude a établi des liens étroits entre le rendement énergétique et des facteurs comme la température ambiante, la puissance générée et l’intensité du rayonnement solaire.

Contrairement aux attentes, les mois les plus productifs se sont révélés être janvier, février et décembre, lorsque les températures étaient plus modérées. Les meilleurs ratios de performance ont été enregistrés durant cette période hivernale.

Avec un taux de performance global de 82%, l’installation algérienne se positionne favorablement par rapport à d’autres sites désertiques similaires à travers le monde. Les chercheurs attribuent ces différences aux technologies employées, aux systèmes de conversion d’énergie et aux spécificités de conception de chaque projet.

Ces découvertes offrent des perspectives précieuses pour le développement de futurs parcs solaires dans le sud algérien. Elles confirment le potentiel considérable de la région tout en identifiant les paramètres climatiques critiques qui affectent la production d’énergie. Ces enseignements s’avèrent essentiels pour optimiser les investissements futurs et assurer la viabilité économique des projets solaires à grande échelle.

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